Le Secrétariat de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (la Convention-cadre de l’OMS) a offert de partager son expérience pour soutenir les efforts mondiaux visant à réduire le nombre de décès prématurés liés aux maladies non transmissibles (MNT).
Dans un discours prononcé lors de la Conférence mondiale de l’OMS sur les maladies non transmissibles, qui a eu lieu le 18 octobre à Montevideo, le Dr Vera da Costa e Silva, Chef du Secrétariat de la Convention, a indiqué aux délégués que la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS a généré un vaste corpus de connaissances qui pourrait être très utile dans la campagne de réduction du taux de mortalité liée aux MNT.
«Venez en discuter avec nous afin de mettre en commun nos idées et nos expériences » a-t-elle déclaré. « Nous ne prétendons pas être la seule instance à détenir la solution mais je pense que nous avons un vrai rôle à jouer. Nous savons à quel point un traité international peut être puissant et la coopération intersectorielle efficace. Nous savons également bien ce que c’est que de travailler dans un environnement où une puissante industrie, en l’occurrence les fabricants de tabac, fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la mise en place de mesures efficaces. Ces échanges sont fondamentaux dans la mesure où le calendrier de la campagne de lutte contre les MNT est très serré.»
Accueillie par le Président et le ministre de la Santé uruguayens, la Conférence mondiale de l’OMS sur les maladies non transmissibles offre aux dirigeants mondiaux une plateforme pour accélérer l’action multisectorielle en matière de MNT. La mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS a été inscrite dans les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies sous la cible 3.a. Elle joue donc un rôle essentiel dans les efforts de lutte contre les MNT. La consommation de tabac est le facteur de risque le plus courant de ces maladies, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies pulmonaires chroniques et, dans une moindre mesure, le diabète.
La Conférence de Montevideo devrait fournir des orientations aux États membres, adopter un ensemble d’initiatives mondiales permettant d’accélérer les progrès des pays, partager les expériences nationales et renforcer le rôle de chef de file du renforcement de la cohérence des politiques du secteur de la santé.
Pour lutter efficacement contre les MNT et atteindre la cible 3.4 des ODD, à savoir réduire d’un tiers, d’ici à 2030, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles, il convient d’adopter des politiques s’appliquant à un large éventail de secteurs et de domaines dont l’agriculture, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, la fiscalité, le commerce et le développement urbain.
Selon le Dr da Costa e Silva, l’expérience du Secrétariat vis-à-vis de l’article 5 de la Convention-cadre de l’OMS témoigne de l’efficacité d’une approche multisectorielle pour mobiliser l’action des pouvoirs publics.
«Nous avons vu que de telles structures de gouvernance [organes de coordination nationaux] favorisent une meilleure administration et des actions gouvernementales conjointes. Elles sensibilisent également les représentants des secteurs autres que celui de la santé à la façon dont ils pourraient contribuer aux efforts et aux avantages que pourrait leur apporter la mise en œuvre de mesures antitabac.»
La Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS a invité les Parties à « élaborer des plans de mise en œuvre de la Convention ou mettre en avant son application dans les politiques nationales multisectorielles de lutte contre les maladies non transmissibles, selon qu’il convient en fonction du contexte national. » Elle a également prié le Secrétariat de la Convention de « promouvoir la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac comme une stratégie essentielle à fort impact pour atteindre la cible 3.4 des ODD ». Dans le cadre du mandat confié par la Conférence des Parties, le Secrétariat a travaillé avec certaines Parties pour promouvoir l’inclusion de références à la Convention-cadre de l’OMS dans les délibérations de la Conférence ministérielle. Il est également membre du Mécanisme mondial de lutte contre les MNT de l’OMS.
Le Dr Tibor Szilagyi, responsable de l’équipe en charge de la notification et de la gestion des connaissances au sein du Secrétariat de la Convention, a déclaré que l’application du traité s’est révélée particulièrement efficace.
«Lorsqu’elle est bien appliquée, la Convention a un impact considérable, comme en témoigne l’exercice d’évaluation de l’impact mené sous la direction de la Conférence des Parties. Elle pourrait donc générer d’importants bénéfices sanitaires pour tous les pays dans le cadre de leurs programmes multisectoriels de lutte contre les MNT.»
Dans un discours prononcé lors de la Conférence mondiale de l’OMS sur les maladies non transmissibles, qui a eu lieu le 18 octobre à Montevideo, le Dr Vera da Costa e Silva, Chef du Secrétariat de la Convention, a indiqué aux délégués que la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS a généré un vaste corpus de connaissances qui pourrait être très utile dans la campagne de réduction du taux de mortalité liée aux MNT.
«Venez en discuter avec nous afin de mettre en commun nos idées et nos expériences » a-t-elle déclaré. « Nous ne prétendons pas être la seule instance à détenir la solution mais je pense que nous avons un vrai rôle à jouer. Nous savons à quel point un traité international peut être puissant et la coopération intersectorielle efficace. Nous savons également bien ce que c’est que de travailler dans un environnement où une puissante industrie, en l’occurrence les fabricants de tabac, fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la mise en place de mesures efficaces. Ces échanges sont fondamentaux dans la mesure où le calendrier de la campagne de lutte contre les MNT est très serré.»
Accueillie par le Président et le ministre de la Santé uruguayens, la Conférence mondiale de l’OMS sur les maladies non transmissibles offre aux dirigeants mondiaux une plateforme pour accélérer l’action multisectorielle en matière de MNT. La mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS a été inscrite dans les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies sous la cible 3.a. Elle joue donc un rôle essentiel dans les efforts de lutte contre les MNT. La consommation de tabac est le facteur de risque le plus courant de ces maladies, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies pulmonaires chroniques et, dans une moindre mesure, le diabète.
La Conférence de Montevideo devrait fournir des orientations aux États membres, adopter un ensemble d’initiatives mondiales permettant d’accélérer les progrès des pays, partager les expériences nationales et renforcer le rôle de chef de file du renforcement de la cohérence des politiques du secteur de la santé.
Pour lutter efficacement contre les MNT et atteindre la cible 3.4 des ODD, à savoir réduire d’un tiers, d’ici à 2030, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles, il convient d’adopter des politiques s’appliquant à un large éventail de secteurs et de domaines dont l’agriculture, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, la fiscalité, le commerce et le développement urbain.
Selon le Dr da Costa e Silva, l’expérience du Secrétariat vis-à-vis de l’article 5 de la Convention-cadre de l’OMS témoigne de l’efficacité d’une approche multisectorielle pour mobiliser l’action des pouvoirs publics.
«Nous avons vu que de telles structures de gouvernance [organes de coordination nationaux] favorisent une meilleure administration et des actions gouvernementales conjointes. Elles sensibilisent également les représentants des secteurs autres que celui de la santé à la façon dont ils pourraient contribuer aux efforts et aux avantages que pourrait leur apporter la mise en œuvre de mesures antitabac.»
La Conférence des Parties à la Convention-cadre de l’OMS a invité les Parties à « élaborer des plans de mise en œuvre de la Convention ou mettre en avant son application dans les politiques nationales multisectorielles de lutte contre les maladies non transmissibles, selon qu’il convient en fonction du contexte national. » Elle a également prié le Secrétariat de la Convention de « promouvoir la mise en œuvre de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac comme une stratégie essentielle à fort impact pour atteindre la cible 3.4 des ODD ». Dans le cadre du mandat confié par la Conférence des Parties, le Secrétariat a travaillé avec certaines Parties pour promouvoir l’inclusion de références à la Convention-cadre de l’OMS dans les délibérations de la Conférence ministérielle. Il est également membre du Mécanisme mondial de lutte contre les MNT de l’OMS.
Le Dr Tibor Szilagyi, responsable de l’équipe en charge de la notification et de la gestion des connaissances au sein du Secrétariat de la Convention, a déclaré que l’application du traité s’est révélée particulièrement efficace.
«Lorsqu’elle est bien appliquée, la Convention a un impact considérable, comme en témoigne l’exercice d’évaluation de l’impact mené sous la direction de la Conférence des Parties. Elle pourrait donc générer d’importants bénéfices sanitaires pour tous les pays dans le cadre de leurs programmes multisectoriels de lutte contre les MNT.»